Si vous êtes intéressés par la liberté et l’autonomie professionnelle, alors le portage salarial est probablement le mode de travail indiqué pour vous. À mi-chemin entre l’entrepreneuriat classique et l’entreprise individuelle, il propose un accompagnement personnalisé pour les seniors et les jeunes diplômés.
Réussir une reconversion professionnelle en portage implique de travailler avec une structure crédible et fiable. Voici quelques conseils pratiques concernant les étapes incontournables dans le choix d’une société de portage.
Le portage salarial : prendre des repères avant de se lancer
Le portage salarial voit le jour au début des années 80 par une poignée d’entreprises et quelques indépendants. Tout s’accélère dans les années 2000 avec de nouvelles dispositions légales.
L’Hexagone compte à ce jour environ 250 sociétés de portage salarial. Cela confirme l’intérêt que les entreprises clientes accordent aux nombreux profils disponibles. Cependant, toutes les structures de portage ne fonctionnent pas de la même façon.
Réussir son entrée dans le portage salarial demande de prendre du recul et surtout d'établir une méthode de sélection. Cette démarche permet de ressortir les étapes importantes à respecter avant de choisir une structure de portage.
S’assurer du cadre réglementaire de la société de portage
Depuis son apparition, le portage salarial a suscité, à de nombreuses reprises, l'attention du législateur. Depuis le début des années 2000, trois ordonnances et articles de loi ont été émis pour définir son champ d’activité légal. Ces différentes mesures, en plus d’encadrer l’activité du salarié porté, déterminent les obligations légales des structures de portage.
Avant de se lancer, le futur consultant freelance doit tout d’abord s’intéresser au cadre réglementaire de la société de portage. Il doit s’assurer que la structure de portage possède une garantie financière conformément à la loi.
Par ailleurs, la société de portage doit aussi disposer de plusieurs autres garanties, dont :
- Être couverte par une assurance responsabilité civile et professionnelle dans les domaines d’activité qu’elle propose.
- Être à jour dans la gestion des cotisations sociales et fiscales.
- Respecter scrupuleusement la convention collective de portage salarial.
- Respecter l’ensemble de contraintes contractuelles liées au portage salarial.
Pour s'assurer qu'une société respecte bien tous ces éléments, vous pouvez vous fier au syndicat PEPS. En effet, lorsqu'une société s'engage auprès de ce syndicat, elle doit signer une charte de déontologie qui l'engage à respecter les bonnes pratiques du portage salarial.
Contrôler le coût de l’offre de portage
La rémunération d’une société de portage est estimée à partir du cumul des prestations du salarié porté. En effet, une commission significative est prélevée du chiffre d’affaires, après la facturation des missions du consultant.
En France, le taux de commission oscille entre 5 et 10 %. Dans certains cas, ce chiffre peut aller au-delà de 13 %. La variation de ce montant, d’une structure à l’autre, s’explique par la différence des services proposés au sein de chaque société.
Évaluer les services proposés et la politique d’accompagnement
Le portage salarial propose un lien de subordination unique, qui n'en est pas un, dans les faits. Contrairement au fonctionnement du régime général, il existe un réel partenariat entre la structure de portage et son salarié.
Cette relation particulière implique un accompagnement sans faille dans la réalisation des prestations du consultant. Ce dernier doit pouvoir utiliser les ressources de la structure à tout moment.
Il est donc fortement recommandé d’évaluer les services proposés et la capacité d’accompagnement d’une structure de portage avant de s’y engager. Cette démarche peut être effectuée :
- En contactant la structure par téléphone et surtout en posant les questions pertinentes.
- En effectuant une visite dans les locaux de l’entreprise, dans le même but de prospection et investigation réciproque.
Allez plus loin avec nos autres pages sur le sujet :